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Pourquoi (presque) tous sont déjà sur le terrain de la sensibilisation pour le référendum

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Les membres du Parlement rejoindront bientôt leur circonscription électorale car apparemment ils percevront leurs indemnités de déplacement. Il est d’ailleurs à craindre une certaine velléité de l’Administration si discrimination il y a dans les indemnités et autres avantages liés à la fonction par rapport aux membres du Parlement.

Quoi qu’il en soit, les priorités pour le nouveau pouvoir Oligui Nguema sont de réussir les élections coûte que coûte. Il s’agit de fierté nationale et de défi par rapport à la communauté internationale et par rapport à ses détracteurs. Dans ce combat, il faut donc que les parlementaires apportent leur contribution dans la sensibilisation des électeurs, pour la simple raison qu’un taux de participation très faible ou faible ne jouerait pas en faveur du régime auquel ces parlementaires appartiennent. Un taux de participation convenable, en plus de la victoire du OUI, même si le pouvoir n’encourage pas ouvertement ces parlementaires à faire de la propagande pour le OUI, seraient formidables. Car un tel succès fermera la bouche aux détracteurs et un tel succès constituerait un capital confiance qui ne peut être méconnu des éventuels gros investisseurs.

Avec cette décision du pouvoir d’aller aux urnes avant la fin de décembre prochain, on peut dire adieu à tout amendement et aménagement du projet de texte constitutionnel qui auraient pu être suggérés par des chefs politiques, tant de personnalités de l’ancien régime que de l’ancienne opposition, que de la part des membres de la société civile. Le projet de consitution sera donc présenté tel quel aux électeurs en dépit des critiques formulées, qu’elles soient fondées ou non. Parmi ces critiques, on relèvera celles exprimées par des participants au Dialogue national inclusif (DNI) qui regrettent que le projet de constitution ne soit pas totalement l’émanation des conclusions convenues par les 12 sous-commissions du Dialogue.

source: L’ESSOR

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