C’est une véritable tragédie. Le Congo Kinshasa vient d’enregistrer plusieurs pertes en vie humaine après le naufrage d’un bateau sur le lac Kivu selon des sources portuaire et sécuritaire. Le bateau en provenance de Minova, localité située dans la province voisine du Sud-Kivu, a chaviré en milieu de matinée quelques à centaines de mètres de l’accostage à Goma, selon les premières informations. « J’ai vu 17 corps, mais aussi des rescapés qui ont été envoyés à l’hôpital sans grand espoir », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire au port Kituku à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. Une autre source des autorités présentes au port a déclaré avoir déjà dénombré 18 corps : « Ils ont été acheminés vers différentes morgues (…) Les opérations de sauvetage se poursuivent ». Selon une source médicale, deux enfants transportés à l’hôpital sont décédés avant leur prise en charge sanitaire. Si un bilan définitif n’est pas connu jusqu’à présent, plusieurs journaux locaux et étrangers font état de soixante-dix-huit morts, plusieurs disparus et une cinquantaine de rescapés.
Les naufrages sont malheureusement fréquents en République démocratique du Congo, un pays où le manque d’infrastructures routières pousse de nombreuses personnes à utiliser les voies navigables. L’absence de liste de passagers compliquerait grandement les opérations de recherche et de sauvetage, entraînant des bilans humains souvent très lourds. Ces tragédies mettent en lumière la nécessité d’une réglementation plus stricte et d’une amélioration de la sécurité des transports sur les lacs et cours d’eau du pays.
La situation en République démocratique du Congo reste complexe, en particulier dans la région du Nord-Kivu, où les affrontements entre les forces gouvernementales et le mouvement rebelle M23 ont poussé un nombre croissant de personnes à choisir la voie maritime qui traverse la pointe nord du lac Kivu.
source: Gabon clic.info
reflexeinfos
Que peut-on retenir du sommet des BRICS en Russie 2024!
L’ex-président sud-africain déclaré inéligible
Défis persistants au Sahel : Entre instabilité politique, crises humanitaires et lutte contre le terrorisme