La gare routière de Libreville représente une avancée majeure pour la mobilité dans la capitale gabonaise. Cet espace, dédié à l’embarquement et au débarquement de passagers ainsi que de biens, répond à une nécessité cruciale dans un contexte urbain marqué par des défis de circulation.
Historiquement, Libreville a souffert d’un manque d’infrastructures adaptées pour gérer les déplacements urbains. Avec plus d’un million de mouvements quotidiens, l’absence d’une gare routière a contribué à des occupations anarchiques des voies publiques et à un encombrement généralisé. Ce constat a conduit à la mise en œuvre d’un projet ambitieux : la création d’une gare routière moderne.
L’un des principaux avantages de cette nouvelle gare est la création d’emplois. Ce projet générera de nouveaux corps de métiers et contribuera à dynamiser l’économie locale. En facilitant les déplacements, il améliorera également la qualité de vie des habitants de Libreville. Le site choisi pour la gare a été judicieusement identifié, et sa réhabilitation témoigne d’une volonté politique de renouveler les infrastructures publiques.
L’Inspecteur des services au Ministère des Transports, Léandre Ntsagui, a souligné l’importance de ce projet : « La restauration des institutions a permis de récupérer ce projet qui avait été oublié, et aujourd’hui, grâce au ministre des Transports, nous le mettons à jour. »
La mise en œuvre de ce projet est suivie de près par les autorités. Thomas Eboungou Kopangoye, chef de la délégation du Ministère des Transports, a expliqué : « Cette mission consiste à venir s’enquérir de l’état de la gare routière. Pourquoi sommes-nous ici ? C’est pour matérialiser la volonté du CTRI. »
La gare routière de Libreville n’est pas qu’un simple espace de transit ; elle est symbole d’une ambition de transformation urbaine. En favorisant la mobilité et en créant des emplois, ce projet pourrait redéfinir le paysage économique et social de la ville, tout en répondant aux besoins croissants de ses habitants.
Jupiter
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