Le Lieutenant Colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), a révélé la composition de la Commission nationale chargée de rédiger l’avant-projet du Code électoral. Cet événement marque une étape importante dans le processus de transition du Gabon, avec des travaux prévus pour durer 15 jours.
Suite à l’adoption de la nouvelle Constitution, validée par le référendum du 16 novembre, le Gabon avance vers le rétablissement de ses institutions démocratiques. C’est depuis Paris, où le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, est en visite officielle à l’invitation d’Emmanuel Macron pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, que la composition de cette commission a été annoncée.
Sous la coordination de Murielle Minkoue Mintsa, ministre de la Restauration des Institutions, cette commission a pour mission de réviser les textes électoraux en intégrant les conclusions du Dialogue national inclusif. Les travaux débuteront dans quelques jours et visent à établir les bases d’un système électoral réformé en préparation des élections présidentielle, législatives et locales prévues pour 2025.
La commission se compose de personnalités politiques influentes, notamment :
Hermann Immongault (Intérieur)
Paul-Marie Gondjout (Justice)
Brigitte Onkanowa (Défense)
Elle inclut également des figures clés de la scène politique gabonaise, comme Zacharie Myboto et Didjob Divungui Di Ndinge, ainsi que des opposants aux récents changements constitutionnels, tels que Marc-Ulrich Malekou-ma-Malekou et Nicole Assélé.
Cette initiative est perçue comme un pas vers la consolidation de la démocratie au Gabon, ouvrant la voie à un processus électoral plus transparent et inclusif.
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