Dans la province du Kwango, à l’ouest de la République démocratique du Congo, une alerte sanitaire d’ampleur suscite de vives inquiétudes parmi les autorités. Depuis plus d’un mois, une mystérieuse maladie frappe durement la zone de santé de Panzi, une région enclavée proche de la frontière angolaise. Au moins 67 décès ont été recensés, principalement chez des enfants de moins de cinq ans, présentant des symptômes inquiétants et similaires.
Les symptômes observés incluent fièvre, maux de tête, toux, écoulement nasal, anémie, et, dans les cas les plus graves, une insuffisance respiratoire fatale. Au total, près de 400 personnes ont été touchées, entraînant un taux de mortalité d’environ 8 %. La majorité des décès survient dans des communautés rurales, où l’accès aux soins de santé est particulièrement limité.
Un infirmier local, s’exprimant sous couvert d’anonymat, partage son inquiétude : « Les enfants sont les premières victimes, car leur état nutritionnel est souvent très dégradé. Ici, les épidémies ne sont pas nouvelles, mais cette maladie frappe très rapidement. »
La République démocratique du Congo, déjà confrontée à de multiples crises humanitaires et sanitaires, doit faire face à cette nouvelle épidémie qui souligne l’urgence de renforcer les infrastructures de santé dans les régions reculées. Les habitants du Kwango, inquiets pour leur santé et celle de leurs proches, appellent à un soutien rapide pour éviter que cette maladie inconnue ne continue à décimer des familles entières.
Face à cette crise, la mobilisation des autorités sanitaires et la coopération internationale sont essentielles pour apporter des réponses efficaces et rapides à cette situation alarmante.
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