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Gabon : La SEEG, une entreprise à bout de souffle ?

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La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) est au centre d’une crise majeure qui plonge le pays dans l’obscurité et la pénurie d’eau. Les habitants de Libreville et de l’intérieur du pays subissent des coupures électriques incessantes et un approvisionnement en eau de plus en plus chaotique Malgré les promesses de la SEEG, la situation ne cesse de se dégrader, affectant les ménages, les commerces et les services essentiels comme les hôpitaux.

Loin d’assumer ses responsabilités, la SEEG justifie ces coupures par une surcharge du réseau et des infrastructures obsolètes. Pourtant, ces problèmes ne datent pas d’hier, et aucun investissement sérieux n’a été fait pour moderniser les équipements.

L’annonce d’une centrale flottante pour renforcer la production électrique semble être une mesure d’urgence mal préparée plutôt qu’une véritable solution durable.

Le problème de l’eau est tout aussi préoccupant. De nombreux quartiers restent sans approvisionnement pendant plusieurs jours, obligeant les habitants à stocker l’eau ou à payer cher pour des alternatives. Le manque de maintenance des infrastructures hydrauliques et l’inefficacité des réparations aggravent la frustration des Gabonais, qui se retrouvent à payer des factures élevées pour un service inexistant.

Face à cette situation, la SEEG continue de multiplier les excuses sans apporter de solutions concrètes. L’électricité et l’eau sont des besoins essentiels, et les Gabonais ne devraient pas avoir à subir des insuffisances d’une entreprise qui a du mal à remplir sa mission. Si aucun changement n’est fait rapidement, la grogne populaire risque de s’intensifier, réclamant une réforme profonde ou un remplacement pur et simple de la SEEG par des acteurs plus compétents.

Désespérés, de nombreux habitants en appellent désormais aux autorités pour intervenir en urgence à travers des marches qui sont observés dans certaines provinces. Ils demandent au gouvernement de prendre des mesures fermes contre la SEEG et d’exiger une amélioration rapide des services. Certains réclament même une ouverture du secteur à d’autres entreprises plus performantes afin de mettre fin au monopole de la SEEG et garantir un accès stable à l’eau et à l’électricité pour tous.

Stelly Neomy

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