Le 02 février 2025, lors d’un point de presse tenu à Libreville, le mouvement Les Amis de la République par la voix de son président Gervais NZOVI MOULENGUI a exprimé ses vives inquiétudes quant à l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 12 avril 2025. À travers cette déclaration, le mouvement a dénoncé un climat , d inégalités flagrantes entre les candidats et un risque élevé de fraudes électorales, mettant en péril la crédibilité du scrutin.
Ainsi il déclara que, << cette situation nous rappelle les pratiques du passé, où le processus électoral est marqué par le manque de transparence, les inégalités de traitement entre les candidats et la marginalisation de certains électeurs.>>

En effet, Les Amis de la République soulignent que cette incertitude alimente le doute dans l’esprit des citoyens et pose la question de l’objectivité du processus. L’inquiétude est renforcée par l’absence de clarification sur le vote des députés, des conseillers municipaux et locaux.
De plus, le choix de la période électorale en pleine saison des pluies et pendant l’année scolaire est vu comme un signe de manque de volonté politique. Les conditions climatiques risquent de perturber le déplacement des électeurs et des membres de la Commission électorale, notamment en raison de l’état déplorable des infrastructures routières.



Sur ce fait comment garantir une élection juste lorsque c’est le Ministère de l’Intérieur, sous l’autorité du pouvoir en place, qui proclame les résultats ? Cette situation pose un problème majeur d’impartialité.
Mais aussi nous avons constaté la falsification de documents électoraux (passeports, cartes d’identité, procurations) ainsi que la manipulation du fichier électoral dans certaines régions. Ces pratiques, qui ont déjà entaché des scrutins précédents, doivent cesser immédiatement.
De plus fort est de constater que l’exigence d’un cautionnement de 30 millions de francs CFA, non remboursable pour les candidats non élus, constitue une escroquerie politique visant à écarter ceux qui ne disposent pas de moyens financiers suffisants.
Les travailleurs du secteur pétrolier et les Gabonais vivant à l’étranger sont marginalisés, en raison de l’impossibilité de révision des listes électorales dans certains pays. Cette exclusion est une atteinte à la démocratie.
Enfin, le mouvement a dénoncé l’influence étrangère et la présence militaire française, accusées de freiner le développement et la souveraineté du Gabon.
Face à ces dérives, Les Amis de la République exigent << des garanties de transparence et d’équité pour assurer une élection libre et crédible>>. Ils appellent les citoyens à rester vigilants et mobilisés pour défendre la démocratie et la souveraineté nationale.
Stelly Neomy
reflexeinfos
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