Les jeunes vendeurs du domaine communal, situés en face du marché de banane, expriment leur mécontentement face à une nouvelle exigence de paiement imposée par l’épouse du propriétaire du marché, qui serait d’origine libanaise. Selon ces commerçants, cette femme leur demande de verser une somme d’argent mensuelle pour pouvoir continuer à vendre leurs produits.
« Nous vendons sur la route, sur le domaine communal. Nous ne sommes pas dans les limites du marché de banane. Que cette femme arrête de nous perturber ! Nous sommes des femmes gabonaises battantes, et nous nourrissons nos enfants grâce à ce commerce, » déclare une vendeuse.


Depuis quelque temps, l’épouse du propriétaire a exigé que les vendeurs paient pour les emplacements qu’ils occupent, sous prétexte que ces derniers se trouvent en face de son marché. Selon elle, le terrain s’étend jusqu’à la route, ce que les vendeurs contestent fermement. « Nous n’allons rien payer à cette dame, car nous ne vendons pas sur son terrain. Nous sommes de jeunes entrepreneurs qui se débrouillent pour vendre nos produits afin de nourrir nos enfants, » ajoute un jeune commerçant.
Les vendeurs appellent les autorités à intervenir pour mettre fin à ce qu’ils qualifient d’abus de pouvoir. « Nous sommes sur la route, nous payons des taxes à la mairie de Libreville. Que cette femme nous laisse tranquille, » conclut-il.
Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les petits commerçants dans un contexte où la vie économique est déjà éprouvante. Les jeunes vendeurs espèrent obtenir une solution rapide afin de poursuivre leur activité sans entrave.
JUPITER
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