L’atmosphère est lourde à l’École nationale des arts et manufactures (ENAM). Depuis plusieurs mois, les étudiants ne perçoivent plus leurs bourses, et malgré de nombreuses requêtes adressées au ministère de la Culture, la situation reste inchangée. Une crise qui commence à peser sérieusement sur leur moral… et leur avenir.
« Nous avons écrit, relancé, protesté dans le calme. Rien n’a été fait. On a l’impression d’être complètement ignorés », confie un etudiant , visiblement épuisé. À l’ENAM, les étudiants sont formés aux métiers artistiques et culturels, mais sans moyens, leur quotidien vire au cauchemar.
Car au-delà du non-paiement des allocations, c’est la question des fournitures qui devient un fardeau. « Les prix explosent ! Peintures, pinceaux, toiles, instruments, tout coûte cher. Et sans bourse, c’est quasiment impossible de continuer nos projets », déplore une autre étudiante en filière arts plastiques.
Les témoignages concordent : certains abandonnent les cours, d’autres survivent grâce à la solidarité entre camarades. Le silence des autorités, lui, est de plus en plus mal vécu.

Mais ce malaise dépasse les murs de l’ENAM. Le non-paiement des bourses est un phénomène récurrent dans plusieurs universités publiques du pays. À chaque rentrée ou fin de semestre, des étudiants se retrouvent livrés à eux-mêmes, contraints de jongler entre précarité et exigence académique. Cette instabilité met en péril l’ensemble du système éducatif supérieur.
Et la tension a franchi un cap. Pour avoir exprimé leur droit de grève en revendiquant légitimement le paiement de leur bourse, les étudiants de l’ENAM ont été copieusement matraqués et gazés par les forces de l’ordre. Une répression qui a provoqué une onde de choc au sein du monde culturel et syndical.


Bien sûr, voici une reformulation des cinq derniers paragraphes en deux plus denses, tout en gardant l’essentiel du message :
Mais la situation a récemment pris une tournure encore plus grave. Alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour réclamer le paiement de leurs bourses, les étudiants de l’ENAM ont été violemment matraqués , par les forces de l’ordre, une interpellations musclées qui a fait jaillir le sang de certains étudiants .
La Fédération Nationale des Syndicats des Secteurs de la Culture et des Arts (FENASYCA) a aussitôt dénoncé une « résolution militarisée des conflits sociaux », qu’elle qualifie de « grande lâcheté ».

la Coordinatrice Générale, Time Clodrey Mousounda Mousounda également à la tête du Syndicat National de la Culture et des Arts (SYNACA) , la fédération exige la libération immédiate et sans condition des étudiants injustement placés en garde à vue. Elle appelle également les autorités à un sursaut de responsabilité pour mettre fin à cette spirale de négligence et de répression qui gangrène l’enseignement supérieur public au Gabon.
Stelly Neomy
reflexeinfos
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