Libreville, 4 mai 2025 À l’occasion du discours d’investiture du Chef de l’État, suivi d’une conférence de presse tenue par le ministère de la Réforme, le gouvernement a présenté un calendrier détaillé du retour à l’ordre constitutionnel, balisant les grandes étapes politiques, sociales et économiques à venir.
3 mai 2025 : fin officielle de la transition
La transition politique ouverte après la rupture institutionnelle touche à sa fin. Le 3 mai 2025 marque le retour à l’ordre constitutionnel, ouvrant la voie à l’organisation des élections et à la réinstallation des institutions républicaines.
27 septembre et 11 octobre 2025 : élections législatives
Le scrutin législatif se déroulera en deux tours, fin septembre et mi-octobre. Ces élections permettront de renouveler les députés à l’Assemblée nationale, prélude au rétablissement de l’équilibre des pouvoirs.
8 et 29 novembre 2025 : élections sénatoriales
Les sénateurs seront élus également en deux temps, quelques semaines après les législatives. Ce calendrier vise à garantir la complémentarité entre les deux chambres.
4 novembre et 15 décembre 2025 : installation du Parlement
L’Assemblée nationale sera installée le 4 novembre, suivie du Sénat le 15 décembre. Ces dates marquent le retour effectif du pouvoir législatif, dans le respect du nouveau cadre constitutionnel.
1er décembre 2025 : installation du Conseil économique et social
Le Conseil économique et social, instance consultative de dialogue et de concertation, sera mis en place avant la fin de l’année, renforçant la participation des forces vives à la gouvernance.
23 décembre 2025 : prestation de serment des juges constitutionnels
Dernière étape institutionnelle majeure : la Cour constitutionnelle entrera en fonction avec la prestation de serment de ses juges le 23 décembre, assurant la régulation des pouvoirs publics.
Dès le début du mandat, le gouvernement s’engage à lancer une lutte active contre l’impunité, la corruption, la paresse administrative et le laxisme. Les secteurs prioritaires sont clairement définis : santé, éducation, eau, énergie, logement, précarité, sécurité.
Sur le plan économique, la transformation locale des matières premières et l’emploi des jeunes figurent au cœur du programme législatif. Côté diplomatique, le retour du pays dans l’Union africaine a été acté le 30 avril 2025.
En conclusion Ce calendrier marque une volonté de rupture avec les pratiques du passé. Si les dates sont tenues, le pays pourrait retrouver une stabilité institutionnelle durable d’ici fin 2025, ouvrant la voie à des réformes profondes d’ici 2030.
Stelly Neomy
reflexeinfos
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