Au Gabon, se faire soigner est devenu un véritable défi. Chaque jour, des vies sont perdues parce que des patients n’ont pas les moyens de payer une consultation, un traitement ou une intervention chirurgicale. Entre le coût élevé des soins et le manque de moyens dans les hôpitaux publics, de nombreux Gabonais se retrouvent face à un choix cruel : se soigner, s’endetter… ou risquer de mourir.
Dans les hôpitaux publics, les files d’attente interminables et le manque d’équipements retardent les soins. Beaucoup de patients meurent de maladies pourtant simples à traiter, comme le paludisme, des infections ou des complications à l’accouchement. Faute de moyens financiers, certains quittent l’hôpital sans soins, condamnés par la pauvreté.
Les cliniques privées sont,le dernier espoir pour survivre face aux lenteurs et aux manques du secteur public. Ceux qui en ont les moyens se tournent vers les cliniques privées, malgré leurs tarifs très élevés. Pour beaucoup de familles, c’est un choix de survie : vendre des biens, emprunter de l’argent ou s’endetter pour éviter que leurs proches meurent. Les cliniques deviennent ainsi l’ultime recours, tandis que les hôpitaux publics, censés être accessibles à tous, peinent à remplir leur mission.
Le manque de personnel, pénuries de médicaments, infrastructures vétustes sont des freins . Les patients, eux, perdent confiance et considèrent de plus en plus l’hôpital comme un lieu où l’on meurt, faute de soins adaptés ou de rapidité d’intervention.
Pour enrayer cette crise, les solutions sont connues : subventionner les soins de base pour les plus pauvres, renforcer le financement de la CNAMGS, moderniser les hôpitaux et former plus de médecins. Sans réformes urgentes, les décès évitables continueront, et la santé restera un privilège réservé à ceux qui peuvent payer le prix fort.
Jupiter