Dans le cadre de la Journée internationale des veuves, mercredi 23 juin 2021, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a donné la parole à des conjoints survivants, lors d’une édition spéciale des Cafés Gabon Égalité pour expliquer les difficultés encore rencontrées par les veufs et veuves au Gabon.
« UNE JOURNÉE POUR ENGAGER DES DÉBATS »
la Journée internationale des droits des veuves est un moment de réflexion et d’avoir des conversations avec d’autres veufs et veuves sur leur situation dans notre pays. C’est aussi un moyen de se dire qu’on est pas seul à vivre avec certaines difficultés.
Initiés en 2020, les Cafés Gabon Égalité de la Fondation ont pour objet de créer un format de confiance permettant d’encourager la libération de la parole sur le sujet de l’égalité femme-homme et de contribuer à une sensibilisation accrue autour des droits et devoirs au plus proche des citoyens.
Dans ce cadre nous, les conjoints survivants ont ainsi pu, à l’occasion de cette Journée Internationale des Veuves, se confier sur le traumatisme du deuil et échanger surtout les avancées législatives en dépit de la persistance des stigmatisations, harcèlements, violences physiques, et autres barrières existantes à l’expression pleine et entière de leurs droits.
Pour la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, il est urgent de procéder par une approche sans discrimination de sexe. Il est important de renforcer le cadre juridique tant national qu’international du conjoint survivant contre la violation de ses droits, en assurant une lutte efficace contre les traitements inhumains et dégradants.
Les différents échanges ont néanmoins souligné combien les importantes avancées législatives garantissant la protection des veuves en droit nécessitaient toujours une attention citoyenne et politique particulière, dix ans après la célébration de la première Journée Internationale des Veuves et onze ans après l’adoption de la Résolution 65/169 du 21 décembre 2010 de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur proposition du Gabon.
« Face aux risques d’isolement, de désocialisation, parfois même de déshumanisation, nous devons redoubler d’attention envers les plus vulnérables d’entre nous. Aucune coutume, aucun rite, ne justifie les sévices, les humiliations, les séquelles physiques et morales. Les conjoints survivants doivent savoir que notre pays est solidaire et que des associations, nombreuses, et les services de l’Etat, sont disponibles pour les soutenir dans ce parcours de vie traumatisant » a souligné Dr Simone Mensah, Vice-Présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba.
Ngoye jojo
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