Effectif depuis janvier 2021, l’accord de la Zlecaf vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde par sa superficie, avec un marché potentiel de 1,3 milliard de consommateurs et un PIB combiné de 2500 milliards $.
Au Gabon, le Centre du commerce international (CCI) va financer la formation des opérateurs économiques sur la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). La direction générale du commerce vient à cet effet de nouer un partenariat avec CCI (agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations unies). La formation permettra d’édifier les opérateurs économiques sur les procédures d’exportation dans le cadre de la Zlecaf, les règles d’origines, l’observatoire africain du commerce, et le commerce électronique.
Cette formation est également destinée aux différents organismes d’appui au secteur privé (Chambre de commerce, Agence nationale de promotion des investissements, patronat), aux décideurs politiques…
De fait, dans de nombreux pays africains, les opérateurs ont une faible connaissance de l’état de la mise en œuvre de la Zlecaf, et des opportunités dont elle regorge pour leurs activités. C’est également le cas au Gabon.
« Les hommes d’affaires n’ont pas été suffisamment sensibilisés sur la Zlecaf. Et donc, ils ne comprennent pas vraiment dans le fond ce que cet accord peut leur apporter. Une telle formation au cas où elle est vraiment réalisée, va mieux nous édifier », confie un chef d’entreprise.
A en croire la direction générale du commerce, les acteurs ciblés par cette formation « contribueront non seulement à stimuler le commerce intra-africain, mais aussi à rassurer le secteur privé quant aux opportunités offertes par l’Accord ; tout en garantissant la compétitivité et la pérennité des micros, petites, moyennes, grandes entreprises gabonaises et le secteur informel ». Si Libreville a été choisie comme lieu de formation, les dates n’ont pas encore été communiquées.
Officiellement effectif depuis janvier 2021, l’accord de la Zlecaf engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circulent et s’échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres. Le Gabon espère en faire un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique.
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