En tant qu’hôpital de référence dans la province du Woleu-Ntem, l’hôpital régionale d’Oyem a été choisi pour abriter la deuxième étape du séminaire de formation en anesthésie et réanimation organisé par le ministère de la santé.
Ce lundi 09 août courant, dans la salle des conférences de l’hôpital canadien d’Oyem, la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur général de l’hôpital régional d’Oyem, Prosper Abessolo Mengue.
Ainsi, sous l’encadrement du chef de mission, le professeur Ervais Richard Obame, les séminaristes, vont bénéficier de l’expérience sur les nouvelles méthodes tout en partageant avec lui les réalités locales dans le domaine de l’anesthésies et réanimation médicale.
Selon le Directeur général de l’hôpital régionale d’Oyem, Prosper Abessolo Mengue, « je ne peux qu’être satisfait par rapport au fait que les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba et son gouvernement ont pensé de rechercher l’amélioration de la prise en charge médicale des populations ».
« Vous savez qu’en matière d’anesthésie -réanimation, c’est un pan très important, très sensible dans la prise en charge médicale des populations. Le CHR d’Oyem est la formation sanitaire de référence dans la province. Parce que nous recevons également des patients qui viennent des provinces environnantes, notamment, l’Ogooué Ivindo, le Moyen-Ogooué », a-t-il souligné, avant d’ajouter que « nous avons également des patients en provenance du Cameroun, de la Guinée Equatoriale. Nous avons une population desserte assez importante. La province du Woleu-Ntem a autour de 190 mille habitants ».
C’est pour cette raison, a-t-il dit que le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a pensé qu’au-delà de ce qui se passe dans les CHU du Gabon, il est absolument nécessaire que les CHR d’Oyem qui est situé dans la zone des trois frontières soit naturellement doté d’une unité de réanimation opérationnelle. D’où, la présence du professeur Obame qui est un enseignant des universités, envoyé pour apporter une expertise.
Aussi, renchéri-t-il, « comme vous le savez qu’en matière de réanimation, il y a plusieurs éléments. Il y a d’abord les équipements qu’il faut. Ça fait quelques mois que le ministre Guy Patrick Obiang Ndong nous a apporté un certain nombre d’équipement en réanimation, en anesthésie aussi pour que nous puissions arriver à nos objectifs ».
Prosper Abessolo Mengue estime qu’il était effectivement nécessaire qu’après avoir doté « notre formation sanitaire d’équipements de pointe, que nous ayons un personnel qualifié, un personnel à même de pouvoir gérer ces équipements. C’est pour cette raison que cette mission a été envoyée ici pour former l’ensemble de personnel qui s’occupe aussi bien des urgences que de la réanimation. Parce que c’est tout ça qui rentre dans le cadre de la prise en charge ».
En dehors du personnel, il faut également des moyens financiers, martele-t-il . « Je sais que le CHR d’Oyem est suffisamment doté des moyens financiers pour pouvoir soutenir aux manquements que nous pourrons observer. Comme on le dit, plus on m’en donne, plus j’en demande. Je pense qu’avec les ambitions que nous avons aujourd’hui, il est nécessaire que nous ayons plus des moyens. Parce que simplement l’objectif que nous nous fixons est de réduire au maximum le nombre d’évacuation sanitaire vers Libreville et c’est pour cette raison que nous devons tout faire pour une bonne prise en charge des malades
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