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Le secrétaire fédéral du PDG risque une sanction pour avoir fait fuiter son échange avec Mathias Otounga

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Plutôt que de condamner publiquement les malheureux évènements survenus lors du passage à Okondja de l’opposant Alexandre Barro Chambrier, il y a plus d’une semaine, le secrétariat départemental du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la Sébé-Brikolo pourrait bientôt annoncer une sanction contre le secrétaire fédéral Léandre Mesmin Mahoungou à qui une demande d’explications a été adressée en raison de la diffusion sur les réseaux sociaux de son échange téléphonique avec Mathias Otounga Ossibadjouo, ministre et élu de la contrée.

Plus d’une semaine après les évènements d’Okondja survenus lors du passage de l’opposant Alexandre Barro Chambrier dans le cadre de sa tournée nationale en prélude à la présidentielle de 2023, le PDG n’a pas officiellement fait de sortie pour condamner les échauffourées et les actes de vandalisme orchestrés dans cette localité pour tenter d’empêcher l’opposant de tenir ses activités. Pourtant, le parti d’Ali Bongo pourrait bientôt annoncer des sanctions en lien avec cette affaire.

Et si des sources internes au parti révèlent que ces sanctions pourraient viser des jeunes militants formellement identifiés lors de ces évènements, un des cadres de la formation politique à Okondja, en l’occurrence le secrétaire fédéral, est lui aussi visé. Seulement, ce n’est pas exactement pour les mêmes faits. Léandre Mesmin Mahoungou a en effet reçu le 26 août dernier une demande d’explications de la part du secrétaire départemental du parti dans la Sébé-Brikolo.

Le secrétaire fédéral est soupçonné par la hiérarchie d’avoir fait fuiter son échange téléphonique avec Mathias Otounga Ossibadjouo, membre du bureau politique (MBP). L’échange qui s’est retrouvé sur les réseaux sociaux portait notamment sur la mobilisation des militants du PDG en rapport avec l’arrivée d’Alexandre Barro Chambrier à Okondja. Le secrétaire départemental, Romaric Youmou, condamne «un manquement contraire à l’étique de [leur] parti» et un «non-respect des textes réglementaires en vigueur».

Si les instances du parti disent vouloir «faire la lumière sur ce manquement constaté», elles semblent ne faire aucun cas des agissements rétrogrades de certains militants de la localité. Elles semblent aussi avoir été convaincues par le seul post sur Facebook du ministre Mathias Otounga Ossibadjouo, qui assure n’être en rien responsable des agissements de ses camarades. Le MBP n’a d’ailleurs pas officiellement été entendu dans le cadre de cette affaire.

source: gabon review

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