Au Gabon où la campagne de vaccination itinérante contre le Covid-19 dans l’Administration a été lancée, le ministère de la Fonction publique s’y est mis le 8 octobre. Le ministre de tutelle, Madeleine Berre, s’est réjouie d’une forte affluence des responsables administratifs qui ont montré l’exemple d’autant que c’est le moyen de prévenir les formes graves.
«Je trouve avec satisfaction qu’il y a une forte affluence. Les directeurs généraux de l’Administration sont présents pour montrer l’exemple et encourager tous nos agents parce qu’aujourd’hui la vaccination est la seule immunité collective que nous pouvons avoir contre ce virus qui détruit toute une planète», a déclaré le 8 octobre, le ministre de la Fonction publique ; à l’occasion de la campagne de vaccination itinérante contre le Covid-19 dans l’Administration déployée dans le ministère dont elle a lé charge.
«Nous avons besoin de reprendre nos vies habituelles, et il faut absolument qu’on se vaccine» a poursuivi Madeleine Berre, insistant sur le fait que la vaccination atténue les effets rudes de la maladie à l’instar des détresses respiratoires de plus en plus fréquentes dans le pays.
Consciente de la réticence d’une bonne partie de la population, Madeleine Berre qui estime que les questions sont parfois fondées, considère également qu’il faut miser sur la sensibilisation pour rassurer les réticents et les indécis. «Moi j’ai fait mon vaccin, je me porte bien», a-t-elle dit dans cette logique. Dans le pays pour l’instant, seuls les vaccins Sinopharm et Pfizer sont administrés pour protéger les populations des formes graves.
«Si la majeur partie de la population est protégée contre ces formes graves de la maladie, ça va rompre la chaîne de contamination, et nous éviter d’aller en réanimation», a déclaré le Dr Hermann Kuaté, le superviseur de l’équipe mobile de vaccination. Avant la vaccination, a-t-il expliqué, il est d’abord vérifié si le patient ne présente pas les symptômes liés au Covid-19, certaines contre-indications et les comorbidités du patient pour juger juge s’il est éligible ou pas à la vaccination.
Après la vaccination, a conseillé le Dr Kuaté, il faut éviter dans un espace d’une semaine de prendre de l’alcool, du tabac et de pratiquer des activités physiques intenses. «Au terme de cette une semaine, vous pouvez reprendre votre train de vie normal», a-t-il dit. Selon lui, une personne ayant pris sa 1e dose au ministère de la Fonction publique, pourra prendre la 2e dans n’importe quel centre de vaccination à condition de présenter sa fiche de consentement éclairée et la carte du rendez-vous. Dans cette carte sont clairement indiqués le nom du vaccin, la date de la 1e dose, le nom du volontaire et la date du rendez-vous pour la seconde dose. Pour le vaccin Sinopharm, a-t-il indiqué, la 2e dose s’administre 21 jours après la 1e dose et pour le vaccin Pfizer, 28 jours après. A en croire son propos, la protection recherchée ne sera complète que si le patient reçoit ses deux doses de vaccin. La 1e dose est pour ainsi dire, insuffisante.
source Gabon review
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