SÉCURITÉ HYDRIQUE: Le Gabon à la troisième place en Afrique

Dans sa quête de développer un accès universel aux services de fourniture d’eau potable sur l’ensemble du territoire gabonais, le gouvernement gabonais parvient à convaincre les chercheurs de l’Institut universitaire des Nations unies pour l’eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH). Ceux-ci classent le Gabon à la troisième place sur le continent avec un score globale de 68/100 sur l’évaluation des dix composantes complémentaires et interdépendantes de la sécurité nationale de l’eau que sont : l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement, hygiène et santé, la disponibilité de l’eau, l’efficacité de l’utilisation de l’eau, infrastructures hydrauliques, la qualité de l’eau, la gouvernance de l’eau, risques de catastrophes liées à l’eau et physiographie.

Selon ce classement, le Gabon est l’un des 29 pays africains ayant fait des progrès au cours des trois à cinq dernières années, dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) dont un est consacré entièrement à l’eau et à l’assainissement (ODD6) pris en 2015. Cette reconnaissance contraste avec la réalité sur le terrain car des milliers des personnes sont sevrées du précieux liquide depuis plus de 5 ans et d’autres ne sont desservies que trois jours par semaine et souvent tard la nuit, notamment dans le Grand-Libreville.

Selon l’évaluation de la UNU-INWEH, le traitement des eaux usées est particulièrement préoccupant dans une grande partie du continent. Aucun pays n’est parvenu à traiter plus de 75 % de ses eaux usées et globalement, 36 des 54 pays d’Afrique traitent moins de 5 % des eaux usées produites. Le Gabon pour sa part n’en traite que 36%.

source:Gabon review