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Burkina Faso: COSC/SAHEL hausse le ton

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Au cours d’une conférence de presse ce 7 septembre 2022 à Ouagadougou, les membres du Collectif des organisations de la société civile pour le Sahel (COSC/SAHEL) ont condamné la lenteur selon eux, du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à répondre à la demande de la tenue d’une réunion d’urgence, introduite par les autorités maliennes à la date du 15 août 2022.

En plus de cela, les membres du COSC/SAHEL ont également condamné ce qu’ils ont appelé les manœuvres de la présidence de l’Union Africaine (UA) qui selon eux, n’a de sagesse que lorsque les intérêts et l’image de la France sont menacés. « C’est dommage que pour un combat aussi déterminant pour notre survie, le Mali soit presque le seul à dire tout haut, les réalités vécues par la plupart des populations des autres pays dans ce conflit » 

, a déploré Larba Israël Lompo, porte parole du COSC/SAHEL.

De ce qui précède, le COSC/SAHEL a lancé un appel à tous les Africains et aux amis de l’Afrique à faire corps avec les autorités maliennes pour exiger la tenue de ladite réunion d’urgence demandée au Conseil de Sécurité de l’ONU. « Il est de notre devoir de rappeler aux pays concernés par ce conflit, que le Mali seul et son gouvernement ne peuvent mener ce combat de libération nationale et internationale à leur place par procuration » 

, a déclaré Larba Israël Lompo.

En cas de rejet de la tenue de cette session d’urgence par l’Organisation des Nations Unies (ONU), les membres du collectif ont invité les autorités maliennes à publier les preuves de la complicité de l’armée française avec les groupes armés terroristes sur leur territoire.

En rappel, le COSC/SAHEL est composé de 12 structures membres que sont Œil D’Afrik (ODA), Observateurs Sans Frontières (OSF), Les Révoltés, Planète des Jeunes Panafricains (PJP), Actions pour la Souveraineté des Peuples (ASP), La Passerelle, Rassemblement des Sentinelles pour l’Epanouissement Economique et Politique (RSEEP), QG des Révolutionnaires, Urgence Panafricaniste, La France doit Partir, Groupe des Patriotes du Mali (GPM) et Collectif pour la Refondation du Mali (COREMA).

source: Faso 7

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