Les travaux de la 77ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), seront-ils le début du déclin de la diplomatie et de la politique française à travers le monde ? Il y’a bien des questions à se poser. C’est dire que l’ancienne puissance coloniale de bon nombre de territoires d’Outre-mer dont l’Afrique serait en perte de son audition dans le concert des nations. Surtout quand le continent noir gagne en confiance.
Comme le disait le défunt sage Félix Houphouet-Boigny de Côte-d’Ivoire : »Qui prendra le contrôle de l’Afrique sera le maître du monde« . Malheureusement, aujourd’hui, la nouvelle génération de chefs d’État africains ne serait pas prête à supporter le nouvel impérialisme de l’Occident.
Les chefs d’État africains qui se sont succédé à la tribune des Nations-Unies, du 21 au 23 septembre, dont : Macky Sall, Ali Bongo Ondimba, Andy Rajoelina, Oumarou Sissoko-Embalo et bien d’autres, ont plaidé en faveur d’un nouvel ordre africain respecté et considéré. A l’exemple « du renforcement de la place du continent là où les grandes décisions se prennent« .
« Salle à 90 % à moitié vide quand Macron s’exprime devant l’ONU. Quelle tristesse ! Quand la France n’a plus de voix libre et indépendante. Sa parole ne porte plus et notre nation s’efface aux yeux du monde« , a ironiser l’opinion française sur les réseaux sociaux et autres canaux de communication à la suite du discours prononcé par Emmanuel Macron à la tribune des Nations-Unies.
Pourtant l’occasion pour les grandes nations de mettre en évidence leur diplomatie.
La politique française à travers le monde serait-elle en perte d’influence ?
Malgré une réélection, quasi, controversée par l’opinion française au mois de mai dernier, suivi d’une majorité législative riquiqui à l’Assemblée nationale, la politique française conduite par Emmanuel Macron sous la cinquantième République serait en constant déclin. Et en manque de crédibilité.
Des revers qui illustrent tout aussi le départ des troupes françaises dans certaines zones du continent. Notamment en Afrique de l’Ouest et les déboires en République centrafricaine.
Au plan économique, de nombreux États ayant en usage le franc CFA (Communauté française d’Afrique) se déploient en vue de la création de monnaies africaines pour se départir de la monnaie coloniale.
Le gaullisme né de la cinquième république française serait-il à ses derniers instants de survie
source:Actualité241
reflexeinfos
NAUFRAGE SUR LE LAC KIVU :AU MOINS 30 MORTS ET UNE CENTAINE DE DISPARUS
L’ex-président sud-africain déclaré inéligible
Défis persistants au Sahel : Entre instabilité politique, crises humanitaires et lutte contre le terrorisme