Dans une déclaration politique rendue publique, les parties politiques de l’opposition ayant pris part à la concertation politique convoquée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba , dénoncent les modifications actuelles du code électoral par le CGE ,bras armé du gouvernement qui, sans vergogne affirme que cela relève de l’application des accords qui en seraient issus.
Rien ne va plus entre les concertateurs du parvis du ministère de la défense. Habitué aux tripatouillages, le gouvernement issu du PDG et le Centre Gabonais des Elections excellent en ce moment par des agissements frauduleux de nature à saper la cohésion sociale en cette période de précampagne électorale.
Pas Du tout contents de la tournure que prend les événements, le président du groupe des partis politiques de l’opposition, Akoure Davin et le rapporteur Laurent Angue Mezui ont dénoncé ces agissements et appelé le président de la République à procéder à l’arbitrage des points quérellés. Lecture.
GROUPE DES PARTIS POLITIQUES DE L’OPPOSITION AYANT PRIS PART A LA CONCERTATION POLITIQUE DU 13 AU 23 FEVRIER 2023.
Déclaration :
« Les partis politiques de l’Opposition ayant pris part à la
Concertation politique voulue par l’Opposition sur invitation du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence
Ali BONGO ONDIMBA du 13 au 23 Février 2023 à l’Esplanade du Ministère de la Défense Nationale, informent l’opinion nationale et internationale de ce qui suit :
– 1°) Les modifications actuelles du code électoral et les modalités pratiques d’organisations des scrutins à savoir le retrait des enveloppes accolées, le retrait des représentants des candidats dans les bureaux de vote et le bulletin unique version CGE, n’ont jamais été évoquées au cours de la concertation politique d’une part ;
– 2) Le comité de suivi conformément à l’article 6 du Décret n° 0010/PR/MI du 21 Février 2023 dont la mission principale était de mettre en œuvre les recommandations consensuelles, n’a jamais tenu ses assises d’autre
part.
– 3) Que la Concertation, conformément aux articles 6 et 7 du décret susmentionné n’est pas achevée dès lors que le comité de suivi n’a pas épuisé les points inscrits à l’ordre du jour.
– 4) Qu’une cacophonie s’est installée entre le
Gouvernement de la République et le Centre Gabonais des
Elections entraînant une confusion généralisée du processus électoral et des actes unilatéralement pris. Or, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Alain Claude BILIE BY NZE, tente de faire croire à l’opinion nationale et à la communauté internationale qu’il a conviée le 28 juillet 2023, que de manière consensuelle, les deux camps ayant pris part à la concertation étaient en phase avec le déroulement du processus actuel.
Face à ces dangereuses situations, et conformément au code de bonne conduite en son article 3 alinéa premier, et du règlement intérieur en son article 7 qui stipule : « Le Bureau peut recourir au Président de la République en cas de nécessité, à son initiative ou sur proposition de la plénière » ,fin de citation. Les membres du Bureau et l’ensemble des délégués de l’Opposition, sollicitent l’arbitrage urgent du Chef de l’Etat. Les partis politiques de l’Opposition tiennent à affirmer solennellement leur totale désapprobation sur les actes pris par le Gouvernement et le Centre Gabonais des Elections (CGE) en marge des conclusions de la concertation politique et mettent en garde le Gouvernement sur les conséquences qui en
découleraient de ses agissements à la veille des élections générales en cours. »
Fait à Libreville, le 03 Août 2023
Séraphin AKOURE DAVAIN, Président
P/O Laurent ANGUE MEZUI, Rapporteur
reflexeinfos
Pourquoi (presque) tous sont déjà sur le terrain de la sensibilisation pour le référendum
Murielle Minkoué Epse Mintsa mobilise pour l’accueil du président Oligui Nguema dans le 2ème arrondissement
L’ADOPTION DU NOUVEAU CODE ELECTORAL CRÉE UNE POLÉMIQUE