En dépit des mécanismes mis en place par l’État pour faciliter la création et l’implantation des entreprises, les banques en activité sur le territoire national demeurent réticentes à accompagner les jeunes entrepreneurs. Le crédit-bail censé permettre à ces jeunes boîtes de s’équiper en mobilier, immobilier ou en véhicules reste difficilement accessible, voire inaccessible pour certains, selon leurs secteurs d’activité. En 2021, le marché du crédit-bail tournait autour de 22 milliards de FCFA au Gabon, révèle une étude de la Société financière internationale (SFI) restituée mercredi 27 avril.
Si Hugues Mbadinga Madiya relève le caractère «embryonnaire» de ce secteur au niveau national, c’est que la même étude montre que le potentiel du crédit-bail au Gabon est de l’ordre de 200 milliards de FCFA. «Il y a encore du travail à faire», reconnaît le ministre de la Promotion des investissements.
L’ambition des autorités gabonaises est donc d’améliorer considérablement l’accès à ce crédit aux entreprises, dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires dans le pays. Aussi, annonce-t-on pour les mois ou années à venir un nouveau cadre juridique lié à la question. Le gouvernement pourrait en effet présenter un projet de loi visant la facilitation de l’accès au crédit-bail. Le cadre fiscal et celui des assurances pourraient également intégrer la question. «Ça permettra aux entreprises de bénéficier d’un autre outil d’accès aux financements», justifie Hugues Mbadinga Madiya qui dit être confiant que tout rentrerait bientôt dans l’ordre grâce au soutien de la Banque mondiale via la SFI.
Le crédit-bail, appelé aussi « leasing », permet de financer des équipements sans faire d’apport. Il peut donc être une solution intéressante de financement du matériel et des véhicules pour les entreprises qui ne souhaitent pas faire appel à l’emprunt bancaire.
source:Gabon review
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