Le collectif la Riviera a tenu une assemblée générale le week end dernier au carrefour Pietri.La présence des agents de l’ANUTTC sur les lieux avec des engins destructeurs accompagnés, des forces de police a troublé la quiétude des populations qui ont fini par se soulever contre les actions qu’ils menaient et en venir à un soulèvement qui a fait 3 Victimes , heureusement en vie.
Les litiges de terres qui finissent par des altercations sont récurrents au Gabon. Dans la plupart des cas, ils opposent des gabonais puissants de la haute classe à ce de la classe moyenne ou de basse classe : c’est la loi du plus fort. Dans ce cas précis, il s’agit de l’ANUTTC. Celle ci exercerai son pouvoir sur les populations impuissantes de Malibé1 (la Riviera) sur le sol Sekiani dans le but de les déguerpir contre leur gré.
Triste est de constater, qu’en dépit des nombreuses démarches administrativo- judiciaires entreprises par ces derniers et soutenues par le collectif Sekiani, ne semble freiner l’élan de l’ANUTTC. De la mairie d’Akanda puis par l’Urbanisme et l’ANUTTC pour finir par la primature, par l’entremise des courriers d’un avocat ne semble décanter la situation.
Les médias ont donc été invité, au cours de cette assemblée générale, pour relayer l’information de cette injustice sociale et morale, dont ils sont victimes, au grand public. Précisons que cette mission de destruction des biens, manu militari, se poursuit aisément au grand dam des populations. L’un d’eux a, d’ailleurs, payé de sa santé avec des côtes cassées, un autre en cellule pour avoir voulu défendre leurs biens .
Cette situation a d’ailleurs prévalue la réaction des Sekianis qui ont déclaré soutenir leurs frères jusqu’au bout peu importe les moyens.
Cette mission floue , semble t’il, impliquerait plusieurs hautes juridictions, selon les populations. C’est qui expliquerait le mutisme de hautes autorités. Pourtant selon le porte parole du collectif, le commissaire au compte Tanguy AKURE :<< nous sommes pas contre le projet de l’État. Nous demandons juste à être considéré dans le dit projet de relogement des déguerpis d’okala>>. Une réaction pourtant pacifique que l’ANUTTC passe du revers de la main.
En définitive, ce sont près de 500 famille qui sont sous le coup d’une expropriation de leur terrain dont les tenants et les aboutissants comportent encore de nombreuses zones d’ombre. En attendant, les habitants de la Riviera à Malibé1, restent, tout de même, en attente d’un arbitrage des plus hautes autorités du pays.
SAM
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