Lors d’une interview avec les médias, monsieur MINLAMA démontre comment rendre l’agriculture attrayante pour les jeunes gabonais et gabonaises qui souhaitent être formé dans un secteur d’ activité comme les autres.
Les chiffres nous enseignent que sur 100 gabonais, 86 sortent du circuit scolaire et les 14 autres réussissent leur parcours professionnel. 115 000 jeunes gabonais représentent un vivier important de main d’œuvre jeune et qualifiée.
L’agriculture représente pour le Gabon, un puit économique permettant de diversifier et de relancer l’économie du Gabon. Avec un sol riche et végétation danse.
Cependant, il n’y a pas suffisamment de main d’ œuvre pour rendre un projet agricole viable et dynamique. Puis, on constate aussi un manque d’ engouement des jeunes.
Selon monsieur MINLAMA, le jeune gabonais doit bénéficier d’ une formation, d’un encadrement pluridirectionnel car il doit pouvoir vivre son agriculture.
La politique semencielle est pratiquement inexistante pour des entreprises qui comme Siat Gabon et autres. Sans action, elle ne peut rien appliquer.
Pour lui, Les jeunes doivent avoir un model de réussite dans l’agriculture et dans l’élevage. Le Cameroun connaît aujourd’hui des milliardaires qui se sont enrichi grâce à leurs activités agricoles.
<<Mon grand père me racontait souvent que les gens ne s’ intéressaient pas à la culture du cacao. C’ est quand ils en ont vu les retombées, qu’ils cultivaient maintenant à la lampe tempête>>,a t-il expliqué.
Ces modèles de réussite donneront envie aux jeunes gabonais de se lancer dans le secteur agricole avec un appuie, un financement, une formation et une commercialisation des produits agricoles.
En sa qualité d’homme politique et concernant l’affirmation de Monsieur Gérard Ella Nguéma qui souhaite que les prochaines élections soient cordonnées par l’église et la communauté internationale.
Il répond tout simplement que » l’état doit renforcer la loi sur le centre gabonais des élections au niveau local et élire une personne qui soit neutre et pas nomé par la cours constitutionnelle ».
La communauté internationale peut aider pour le control et accompagner dans l’observation de ces présidentielle avenirs. Pour lui, les religieux sont aussi des hommes faits de chair.
Sur le plan social, il pense que l’état doit mettre en place le conseil national de dialogue social. Un organisme permanent qui puisse régler les problèmes sociaux entre le patronat, les syndicats, les experts et le gouvernement.
Nous observons beaucoup de dérives et disfonctionnements. Ce, dans tous les secteurs d’ activité au Gabon. Elles sont représentées sous forme de multiples réclamations, de grèves, de crises etc.
Cette initiative découle du forum sur Dialogue social d’Agondjé.L ‘approche de L’appel des braves, en est seulement la reformulation.
Ce conseil national du dialogue sera un cadre d’ échange et de discussion pour que les syndicats mettent de l’eau dans leur verre et l’Etat en expliquera les enjeux.
Monsieur MINLAMA pense que la présidence sait ce qu’elle fait en entrant dans le commonwealth. Le développement d’une économie passe par la pratique de deux langues.
<<Nous devons nous ouvrir et encore nous ouvrir. Le monde est à un moment d’ouverture et non de cloisonnement >>,a t-il déclaré.
Ainsi, <<diversifier son économie n’ est pas une tare. Cela permet de renforcer les capacités de nos jeunes>>. Raison pour laquelle le gouvernement encourage les jeunes gabonais dans l’entrepreunariat.
Mais, il faudrait aussi que les gabonais eux même se prennent en main pour améliorer leur condition de vie et réduire cette dépendance à l’Etat .
source: bewomanmagazine
reflexeinfos
GABON: signature de six mémorandums d’entente en présence du Chef de l’État Oligui Nguema
Echange entre le Gouvernement et les opérateurs économiques
FORMALISATION DES ENTREPRISES : LA NOUVELLE GRILLE TARIFAIRE CHANGE LA DONNE