Le collectif Riviera regroupant les habitants de Malibé1 et 2 était en assemblée générale ce mercredi 1er février. Le but de cette rencontre était de faire le compte rendu à la base des avancées des différentes actions menées à ce jour s’agissant de la spoliation de leur terre à l’origine de la pomme de discorde entre eux et les autorités.
C’est au quartier la « Riviera » dans le 1er arrondissement d’Akanda que le dit collectif s’est réuni pour tenir son assemblée générale devant les hommes et femmes de médias avec à leurs côtés le collectif Sekiani représenté par son Président et son Secrétaire général. Il s’agissait d’un retour à la base portant sur les différentes démarches administratives menées depuis la rencontre houleuse avec les agents de l’ANUTTC et des émissaires de GSEZ le 26 janvier dernier. Une réunion a été convoquée dans l’immédiat entre toutes le parties que sont:les deux collectifs, leurs avocats, GSEZ,la mairie d’Akanda,le Directeur Général de l’ANUTTC et le Gouverneur de la province de l’Estuaire Marie Françoise DIKOUMBA << Il serait judicieux de présenter d’abord les documents afférents à ce projet c’est à dire plan d’aménagement, décret, décision gouvernementale ,etc… Afin que soit effectif le démarrage des travaux (…)>>dixit le 4ème adjoint au maire en l’absence du DG de l’ANUTTC et de la 1ère autorité de la province de l’Estuaire.
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Autre débattu, le nombre d’hectares sollicités par GSEZ pour le relogement des déguerpis d’Okala. Il s’agirait de 15 ha de plan au lieu de 80 ha comme l’avait souligné l’ANUTTC. <<Tantôt 29 hectare, tantôt 80 hectare,(…)Qu’on nous dise réellement ce qu’il en est >>s’interrogent les populations impactées. Une information rendue publique par le représentant de GSEZ. De quoi s’interroger indubitablement sur les projets que vise l’ANUTTC.
In finé, GSEZ se serait engagé à rencontrer dans un court délais le Directeur Général de l’ANUTTC et le Gouverneur de l’Estuaire afin de revoir ensemble de nouvelles stratégies à mettre en œuvre.
<< En somme nous voulons qu’ils réeffectuent un énième tour de zone, le reconsidère et le déduise de leur projet>> d’après Arnaud TABET, Secrétaire général du collectif Sekiani.
Retenons qu’à ce jour aucune date de démarrage des travaux n’a été arrêtée vu que les différentes parties peinent encore à accorder leur violon.
SAM
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