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L’ADOPTION DU NOUVEAU CODE ELECTORAL CRÉE UNE POLÉMIQUE

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L’adoption portant modification de la loi électorale en république gabonaise a été adopté malgré l’absence de 10 députés.

Le Projet de loi portant modification de la loi électorale en République gabonaise a été adopté à mains levées à la majorité le mercredi 19 juin par les députés de la transition et ce malgré la sortie de la salle d’une dizaine de députés boudeurs qui n’ont pas pris part au vote.

« Nous souhaitions un vote à bulletin secret afin que ceux qui votent ne soient pas stigmatisés »,a déclaré Marcel Libama.
Soulignons que le nouveau code autorise le ministère de l’Intérieur d’organiser les élections en lieu et place de l’ancien Centre gabonais des élections (CGE) dont la dissolution a été recommandée par le dialogue national inclusif tenu dans le pays du 2 au 30 avril dernier.

Le projet de loi portant modification de la loi électoral pose problème

Ne comprenant pas l’urgence de cette loi, les députés mécontents rappellent que «selon le calendrier de la Transition décliné par le CTRI et soumis à la Communauté nationale et internationale, l’examen d’un nouveau Code électoral devrait en principe intervenir en janvier 2025, à l’issue de l’adoption de la nouvelle Constitution par référendum en décembre de l’année en cours.»

Du coté de la plate forme dénommée  » l’Appel d’ Angondje », le projet de loi y relatif adopté en conseil de ministre ne doit pas prospérer. Mbatchi Pambou et son groupe estiment que ce processus doit s’arrêter car il ne repose sur aucuns fondement juridique.Face à cette situation, la plate forme à donc interpelé le chef de l’Etat à agir pour une démocratie.
Selon Geoffroy Foumboula Libeka, ce projet de Loi supprime 37 dispositions des Articles 162 du Code électoral et en modifie 35. Il est question ici de 72 Articles sur 162 qui ont été touchés.Ainsi , les Articles modifiés font du ministre de l’Intérieur le gestionnaire et l’organisateur exclusif des élections au Gabon. Aussi, le ministre de l’intérieur est l’unique signataire des procès verbaux.

J.A

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